Projet CoRe

Parc national de la Péninsule-Bruce

En route vers le rétablissement au parc national de la Péninsule-Bruce

Qu’est-ce que CoRe?

Les écoclôtures dirigent les animaux vers les écopassages

CoRe signifie conservation et restauration. Le programme CoRe de Parcs Canada procure du financement aux parcs nationaux qui ont de graves préoccupations en matière de conservation. En route vers le rétablissement est un projet du programme CoRe échelonné sur deux ans, de septembre 2017 à septembre 2019. Le projet est réalisé en collaboration avec la Première Nation ojibway de Saugeen et la municipalité de Northern Bruce Peninsula.

En quoi consiste En route vers le rétablissement?

En route vers le rétablissement aborde les principales menaces environnementales liées aux routes qui guettent de nombreuses espèces en péril dans le parc national de la Péninsule-Bruce.

Le projet met l’accent sur quatre aspects principaux :

1) Rendre nos routes plus sécuritaires pour la faune, notamment les reptiles et les amphibiens

Tortue serpentine (Chelydra serpentina) empruntant un écopassage 
  • Chaque année, des centaines de reptiles et d’amphibiens meurent sous les roues des véhicules dans le parc national de la Péninsule-Bruce. Pour aider à prévenir cette hécatombe, nous aménageons des a écopassages et des clôtures d’exclusion aux endroits les plus propices dans le parc, soit le long des routes où de nombreux reptiles et amphibiens ont été écrasés par des véhicules. Les écoclôtures empêchent les tortues, les serpents, les grenouilles, les salamandres et les petits mammifères de traverser les routes, et les orientent vers les écopassages spécialement aménagés. La combinaison des clôtures et des passages permet aux animaux de traverser sous les routes très fréquentées en toute sécurité.
  • En tout, sept écopassages ont été aménagés sur Cyprus Lake Road, Emmett Lake Road et Dorcas Bay Road.
  • Des sites de nidification artificiels ont été aménagés dans les secteurs du parc où les tortues nichent en grand nombre. Les tortues peuvent ainsi nicher près de l’habitat qui leur convient, sans devoir traverser les routes.
un tas de terre meuble dans une zone boisée
Les sites de nidification artificiels sont surveillés constamment durant toute la saison de nidification. 
Serpent à sonnette massasauga
Serpent à sonnette massasauga (Sistrurus catenatus)

2) Éduquer la population sur les enjeux liés à l’écologie des routes et la vie avec le serpent à sonnette massasauga

  • Le projet En route vers le rétablissement contribue à sensibiliser le public aux problèmes écologiques découlant des routes par le biais des médias sociaux, de programmes d’interprétation, de signalisation et d’affiches ainsi que d’activités de diffusion externe. De plus, nous nous efforçons de rendre les gens moins craintifs de côtoyer des massasaugas, une espèce de serpent à sonnette souvent mal comprise!

3) Mettre en place un nouveau programme de science citoyenne bénévole pour surveiller et protéger les sites de nidification des tortues

  • La science citoyenne est le fait d’inviter les visiteurs et les membres de la collectivité à s’engager concrètement dans des projets scientifiques au parc national de la Péninsule-Bruce. Notre programme de science citoyenne s’occupe de la surveillance et de la protection des nids et des nouveau nés de tortues dans le parc.
Une tortue serpentine creuse un nid
© Sean Williams
Une tortue serpentine en train de pondre (Chlelydra serpentina).
une tortue serpentine à côté du rivage
Une petite tortue serpentine se rend à l’eau pour la première fois.

 

4) Améliorer l’habitat dans le ruisseau de la baie Dorcas

  • Le ruisseau de la baie Dorcas est un lieu important où les reptiles et les amphibiens viennent se nourrir et passer l’hiver. C’est aussi l’habitat de l’omble de fontaine, une espèce indigène de poisson d’eau douce. Le ruisseau est aussi à proximité des routes, ce qui peut avoir une incidence sur la qualité de l’eau. On surveillera l’eau du ruisseau de la baie Dorcas pour déceler les changements de température, la présence d’espèces envahissantes et autres enjeux potentiels. De plus, l’habitat riverain (terres de transition de part et d’autre du ruisseau) sera restauré avec une végétation indigène agissant comme zone tampon efficace entre la route et le ruisseau.
Le personnel du parc prélève des échantillons d'eau en été
Le personnel du parc prélève des échantillons d'eau en hiver

Le personnel du parc mesure la température de l’eau du ruisseau de la baie Dorcas à différents moments de l’année.

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